De 1967 à 2020, ce graphique présente l'évolution de la superficie moyenne de couverture de neige dans l'hémisphère Nord de mars à avril.

Anomalies positives et négatives en millions de km2 - Source des données NOAA


Malgré des anomalies positives occasionnelles liées aux variations naturelles des phénomènes atmosphériques, les enregistrements des trois dernières décennies montrent qu'en moyenne, la neige de printemps disparaît plus tôt dans l'année que par le passé ; notamment en Sibérie, en Alaska, et dans le nord du Canada. La diminution de la neige, ce revêtement blanc brillant qui permet de réfléchir le rayonnement solaire, augmente la quantité de lumière absorbée par la Terre et, à son tour, les températures en surface.


La fonte des glaces est l'un des impacts les plus dévastateurs du changement climatique. Depuis 2009, l'Antarctique perd chaque année plus de 250 milliards de tonnes de glace. On estime à 27% la perte d'étendue depuis 1979. Le phénomène s'est tellement accéléré que l'hypothèse d'une fonte totale des glaces ne peut plus être écartée.

Dans l'Arctique, l'étendue totale des glaces a diminué de 33% depuis 1979. Cette fonte a ouvert de nouveaux passages maritimes et a permis de nouvelles exploitations d'hydrocarbures, attisant les convoitises internationales et créant des sources additionnelles de dégradation environnementale.





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