Attaques mortelles emblématiques contre des défenseurs de l'environnement en 2018

Source des données Global Witness

Source Global Witness


Dans son rapport annuel de 2018, l'ONG Global Witness, spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles, affirme que plus de trois personnes ont été assassinées chaque semaine en moyenne à cause de leurs engagements écologiques. Les Philippines ont connu le plus grand nombre de meurtres et le Guatemala a enregistré la plus forte augmentation. Une part importante de ces crimes semble avoir eu lieu lors de conflits avec l'industrie minière ou agro-alimentaire, avec des contrebandiers de bois, et dans le secteur de l'hydroélectricité.

"Les groupes de sécurité privés, les forces de l'État et les tueurs à contrat - travaillant parfois ensemble - sont tous soupçonnés d'avoir perpétré des meurtres", estime l'ONG. (...) "Dans certains pays, l'État qualifie les défenseurs de terroristes ou d'ennemis de l'État, comme dans le cas de neuf écologistes emprisonnés en Iran, accusés d'espionnage. Comme nous l'avons vu avec la répression de l'activisme anti-fracturation au Royaume-Uni, les gouvernements et l'industrie modifient également les lois nationales pour interdire les manifestations. En criminalisant ainsi les défenseurs, les attaques contre eux semblent légitimes, ce qui les rend plus probables. Ces tendances se poursuivent dans le monde entier, aidées par des politiciens populistes qui suppriment les protections environnementales vitales lorsque nous en avons le plus besoin."





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