Impact de la crise sanitaire Covid-19 - Variation en pourcentage, d'une année sur l'autre, de la demande mensuelle d'électricité en Chine de janvier à juillet 2020
Source des données Agence internationale de l'énergie (AIE)
Dans toutes les grandes régions du monde, durant les périodes de confinements le mix énergétique s'est déplacé vers les énergies renouvelables. La baisse soudaine de demande en électricité les a privilégié, notamment en raison de leurs faibles coûts d'exploitation.
Aux États-Unis, de mars à juin, les énergies renouvelables ont largement dépassé la contribution des centrales au charbon. En Inde, la part du charbon dans le mix électrique est restée constamment inférieure à 70%, ce qui correspond aux ambitions à long terme de l'Inde d'augmenter la part de l'électricité non fossile. Dans l'Union européenne, les niveaux de production d'énergies renouvelables ont considérablement augmenté ; aussi en raison de conditions météorologiques favorables. De février à juin, la production d'électricité à partir de combustibles fossiles a chuté et la production nucléaire a diminué. Depuis la dernière semaine de juillet, en raison d'une production éolienne hebdomadaire généralement plus faible à cette période, la production à partir de combustibles fossiles est revenue aux mêmes niveaux que ceux de 2019.