Présente la quantité de perte de forêt primaire dans chaque région de 2001 à 2019 en millions d'hectares (Mha).

Source des données : Global Forest Watch


Ces données synthétisent les résultats de l'Université du Maryland, de Google, de l'USGS et de la NASA qui utilise des images satellites Landsat pour cartographier le couvert arboré à l'échelle mondiale. Cruciales pour le suivi de la comptabilisation du carbone, les forêts primaires sont peuplées d'espèces indigènes. Elles figurent parmi les forêts les plus riches en biodiversité. L'Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde, a connu entre août 2018 et juillet 2019 sa déforestation la plus forte depuis onze ans. Selon le système d’alerte satellitaire de l’Institut national de recherche spatiale du Brésil (INPE), en mars 2020, la destruction de forêts a augmenté de près de 30% dans la zone tropicale par rapport au même mois de l’année 2019. Elle est en grande partie imputable aux coupes de bois sauvages, à l’extraction minière ou à l’activité agricole sur des terres classées protégées.


Parmi les trois pays où la surface forestière a le plus regressé, entre 1982 et 2016, le Brésil a perdu 8%, l'Argentine 25% et le Paraguay 34%. D'autres forêts tropicales, notamment en Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie) et dans le bassin du Congo, ont également connu récemment des taux élevés de déforestation. La perte de forêts primaires ou semi-naturelles ne peut pas être compensée en terme de biodiversité ou de puits de carbone par des plantations nouvelles dans les zones tempérées ou boréales.





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